La Maddalena Archipelago
La Maddalena Archipelago is an area of the Sardinian-Corsican massif. It covers about 50 sq/km and its coastline is about 177 km. Its islands are mainly in granite and, marginally, in older rocks such as shales. According to the Military Geographical Institute, it consists of 25 islands, 6 islets and a myriad of rocks. There are seven main islands: La Maddalena (the mother island giving its name to the archipelago), Caprera, Santo Stefano, Spargi, Budelli, Razzoli and Santa Maria. They are mostly covered with Mediterranean vegetation, but as usual in the islands and in marginalized areas, endemic species are common: one the most interesting is the Silene velutina, which is to be found in some islets and only in one stretch of the main island’s coast. The first traces of the human presence in the Archipelago date back to the Neolithic age and have been discovered under a rock in Villamarina, Santo Stefano (studied by Giovanni Lilliu, 1956), as well as in a tafone in Cala Corsara, Spargi (studied by Maria Luisa Ferrarese Ceruti, 1985) and in a lot of other tafoni (natural caves dug in the granite). The islands were, in fact, in a strategic position along the obsidian route that, from the Arci Mountain (near Oristano) headed north through Corsica, the Tuscan archipelago, Liguria and the French coast towards the Pyrenees. The precious material was the basis of cutting tools and arrowheads.
In the Roman age the archipelago was irregularly frequented due to the necessity of passing through the Bocche di Bonifacio to connect Rome to the Iberian and western Sardinia possessions, but also to the granite quarries of Capo Testa, Marmorata and Cavallo. In the Middle Ages the archipelago became the centre of a network of small convents formally under the diocese of Civita (Olbia) but gravitating around Bonifacio that was the only easily accessible town. Some churches were built in the islands of Santa Maria (dedicated to Saint Mary), of La Maddalena (Sant’Angelo in Porcaria), and of Santo Stefano. However small and seemingly insignificant, these monasteries had an interesting role in the politics of the Sardinian “giudicati” (independent states): in the years between 1238 and 1244 the Prior of Santa Maria took on, on behalf of the Pope, some important decisions concerning the “giudicessa” of Torres, named Adelasia, because of her marriage to Enzo of Swabia, the natural son of the Emperor Frederick II.
From the 17th century some Corsican shepherds settled in uninhabited islands of the Archipelago, in order to guard cattle belonging to Bonifacio’s lords: initially temporary settlements became permanent when, in October 1767, the Kingdom of Sardinia decided to occupy the islands to steal them from the Bonifacio’s authority and bring them under Sardinia’s possessions. This occupation was in fact arranged with the shepherds: they agreed to free themselves from Bonifacio in exchange of the armed protection of Sardinia’s Kingdom, in particular against barbarian African regencies. Significantly, they simply declared to the commander of the expedition: “Viva chi vince” (Long live the winner). The initial population of a few hundred people (506 in 1784) grew in the 19th century (1460 at the beginning of the century; 1895 in 1881). After 1882 (when Italy signed the Triple Alliance with Germany and Austria) La Maddalena became a key point in the defence plans of the Kingdom of Italy as an excellent logistics base to repair and refuel military fleet. So, in 1887 it was declared a maritime and army fortress. Following this policy, the population grew exponentially up to 8361 inhabitants in 1901 and then it stabilized at about 11,000 residents. The dependence upon the State has been beneficial up to the present times: today many services and facilities of the Navy have been decommissioned and, as a consequence, the island’s economy begins to suffer.
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L’Archipel de La Maddalena
L’Archipel de La Maddalena fait partie du massif Sarde-Corse : il couvre 50 km2 et son littoral est de 177 km environ. Il est constitué principalement de granit et, en moindre mesure, dans le versant oriental, de roches plus anciennes telles que schistes. D’après l’Institut géographique militaire, il est composé de 25 îles, 6 îlots et une myriade de rochers. Les îles principales sont sept : La Maddalena (île mère qui donne le nom à l’Archipel), Caprera, Santo Stefano, Spargi, Budelli, Razzoli et Santa Maria. La végétation est méditerranéenne, mais, comme il arrive très souvent dans les îles et dans les zones marginalisées, des espèces endémiques sont fréquentes, parmi lesquelles la plus intéressante est la Silene velutina, qui n’est présente que dans quelques îlots et dans un trait de côte de l’île majeure. Les premières traces considérables de la présence humaine dans l’Archipel à l’âge néolithique ont été découvertes dans l’abri sous roche de Villamarina à Santo Stefano (étudié par Giovanni Lilliu, 1956), dans les tafoni de Cala Corsara à Spargi (étudié par Maria Luisa Ferrarese Ceruti, 1985), et dans une série d’autres nombreux tafoni (petites grottes creusées dans le granit). En fait, les îles se trouvaient dans une position stratégique le long de l’obsidienne qui, du Mont Arci (près de Oristano) poursuivait au nord à travers la Corse, l’archipel toscan, la Ligurie et la côte française jusqu’aux Pyrénées. Le précieux matériau était la base pour la construction des instruments tranchants et des pointes des flèches. À l’époque romaine, la présence de l’homme dans l’Archipel est irrégulière, liée à la nécessité de traverser les Bouches de Bonifacio pour relier avec Rome pas seulement les possessions ibériques et de la Sardaigne occidentale, mais aussi les carrières de granit de Capo Testa, Marmorata et Cavallo. Au Moyen Age, l’Archipel est devenu le cœur d’un réseau de petits couvents qui se rapportaient à la diocèse de Civita (Olbia), mais qui gravitaient autour de Bonifacio, la seule ville facilement accessible : des églises ont été construites dans les îles de Santa Maria (dédiée à Santa Maria), Maddalena (Sant’Angelo dans Porcaria), Santo Stefano dans l’île homonyme. Même si petits et apparemment insignifiants, ces couvents jouèrent un rôle considérable à l’intérieur de la politique des judicats Sardes : dans les années 1238-1244, c’est le prieur de Santa Maria qui a assumé, au nom du Pape, des décisions importantes concernant le juge de Torres, Adelasia (“Giudicessa”), à cause de son mariage avec Enzo de Souabe, fils naturel de l’empereur Frédéric II.
À partir du XVIIe siècle, dans les îles inhabitées de l’Archipel des bergers Corses se sont installés pour garder le bétail des seigneurs de Bonifacio : tout d’abord pour quelques mois, puis de façon permanente au moment où, en Octobre 1767, le Royaume de Sardaigne a décidé d’occuper militairement les îles pour les soustraire de la gestion de Boniface et les amener définitivement sous le gouvernement de la Sardaigne. Cette occupation, en réalité, a été faite avec l’accord des bergers, prêts à se libérer du contrôle de Bonifacio en échange de la protection armée que le Royaume de Sardaigne leur offrait, notamment contre les barbaresques des régences africaines : de manière significative et logique, ils ont proclamé au commandant de l’expédition tout simplement “Viva chi vince” (Vive qui gagne).
La population initiale de quelques centaines de personnes (506 en 1784), a grandi au XIXe siècle (1460 au début du siècle, jusqu’à 1895 en 1881). Dans les plans de défense du Royaume d’Italie après 1882 (date de la Triple Alliance avec l’Allemagne et l’Autriche), La Maddalena a été considérée une excellente base logistique pour réparer et ravitailler la flotte militaire : en 1887, elle a donc été déclarée forteresse maritime et, par conséquence, armée. À la suite de cette décision, la population a augmenté considérablement, jusqu’à 8361 habitants en 1901 ; elle s’est ensuite stabilisée avec 11.000 habitants environ. La dépendance à l’égard de la présence de l’État a été bénéfique jusqu’à l’époque actuelle : aujourd’hui, beaucoup de services et de structures de la Marine Militaire ont été mis hors service et, par conséquent, l’économie de l’île commence à en subir les répercussions.
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Das Archipel von La Maddalena
Das Archipel von La Maddalena ist Teil eines sardisch-korsischen Massivs, erstreckt sich über ca. 50 km² und besitzt ca. 177 km Küste; es besteht hauptsächlich aus Granit und nur ein kleiner Teil im Osten wird von älterem Gestein wie Schiefer geformt. Laut dem geographischen Militärinstitut besteht es aus 25 Inseln, 6 Inselchen und zahlreichen Klippen. Die wichtigsten Inseln sind die folgenden sieben: La Maddalena, die Hauptinsel, deren Namen das gesamte Archipel trägt, Caprera, Santo Stefano, Spargi, Budelli, Razzoli und Santa Maria.
Die Vegetation ist typisch für den Mittelmeerraum, aber wie so oft auf Inseln oder in Randgebieten sind auch hier einige seltene Pflanzen anzutreffen, darunter die Silene Velutina, die man nur auf einigen Inselchen und an einer bestimmten Stelle entlang der Küste der Hauptinsel findet.
Die ersten Spuren menschlichen Lebens auf dem Archipel gehen auf die Jungsteinzeit zurück und wurden bei dem Unterstand unterhalb des Felsens von Villamarina auf Santo Stefano, von Giovanni Lilliu (1956) untersucht, in der Höhle von Cala Corsara auf Spargi, von Maria Luisa Ferrarese Ceruti (1985) erforscht, und in zahlreichen weiteren Höhlen (natürlichen Grotten im Granitgestein) gefunden. Die Inseln befanden sich in einer strategisch günstigen Lage entlang der Via dell’Ossidiana (Obsidianstraße), die vom Berg Arci (bei Oristano) Richtung Norden über Korsika, das toskanische Archipel, Ligurien und entlang der französischen Küste bis in die Pyrenäen führte. Das wertvolle Material wurde für Schneidwerkzeuge und Pfeilspitzen verwendet.
Zu römischen Zeiten wurde das Archipel nur ab und zu während der Überfahrt durch die Straße von Bonifacio genutzt, die Rom mit den spanischen Besitzen, Westsardinien und den Granitgruben Capo Testa, Marmorata und Cavallo verband.
Im Mittelalter befanden sich auf dem Archipel verschiedene kleine Klöster unter der Leitung der Diözese von Civita (Olbia), die sich auf Bonifacio stützten, da dies der einzige, leicht erreichbare bewohnte Ort war: es wurden die kleinen Kirchen auf den Inseln Santa Maria (die Kirche Santa Maria), Maddalena (die Kirche Sant’Angelo in Porcaria) und Santo Stefano (mit gleichnamiger Kirche) errichtet. Auch wenn diese Klöster klein und unscheinbar waren, so spielten sie trotzdem eine wichtige Rolle in der Politik der sardischen Judikate: zwischen 1238 und 1244 musste der Prior von Santa Maria für den Papst wichtige Entscheidungen in Bezug auf die Judikatin von Torres, Adelasia, und deren Heirat mit Enzio von Sardinien, dem Sohn des Kaisers Friedrich II., treffen.
Ab dem 17. Jahrhundert begannen korsische Hirten auf den unbewohnten Inseln des Archipels, die den Herren von Bonifacio gehörten, ihr Vieh zu hüten: zuerst für wenige Monate, dann jedoch dauerhaft, als das Königreich Sardinien im Oktober 1767 beschloss, die Inseln militärisch zu besetzen, um sie der bonifazischen Leitung zu entziehen und wieder in die sardischen Besitztümer einzugliedern. Diese Besetzung war in Wirklichkeit mit den Hirten abgestimmt, die froh darüber waren, sich von den Herren aus Bonifacio zu befreien und im Gegenzug den bewaffneten Schutz des Königreichs von Sardinien, besonders vor den Berbern der afrikanischen Regentschaften, anzunehmen: bedeutend und logisch hinsichtlich dieses Abkommens ist der Spruch, den sie dem Komandanten der Besatzungstruppe entgegenriefen, „Viva chi Vince“ (Es lebe, wer siegt).
Die anfängliche Bevölkerung von wenigen Hundert Personen (506 Einwohner im Jahre 1784) wuchs im 19. Jahrhundert (von 1460 Anfang des Jahrhunderts auf 1895 im Jahre 1881). Die Verteidigungspläne des Königreichs Italien nach 1882 (Jahr der Schließung des Dreibunds mit Deutschland und Österreich) betrachteten La Maddalena als hervorragende logistische Basis zur Reparatur und Versorgung der Militärflotte; so wurde die Insel 1887 zur maritimen Festung erklärt und aufgerüstet. Infolge dieser Politik wuchs die Bevölkerung sehr schnell, erreichte 8361 Einwohner im Jahre 1901 und pendelte sich später auf ca. 11000 Einwohner ein. Die Insel zog bis vor Kurzem aus dieser wechselseitigen Abhängigkeit Nutzen: heute jedoch sind viele Dienstleistungen und Gebäude der Militärmarine nicht mehr vorhanden und die Wirtschaft der Insel beginnt zu schwächeln.
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El archipiélago de La Maddalena
El archipiélago de La Maddalena es parte del macizo de Cerdeña-Córcega, cubre unos 50 kilómetros cuadrados y tiene una costa de aproximadamente 177 km, se compone principalmente de granito y sólo de forma marginal, en las zonas del este de las rocas más antiguas, pizarras. Tal como se define por el Instituto Geográfico Militar se compone de 25 islas, 5 islotes y una miríada de rocas. Las islas principales son siete: La Maddalena, isla madre que da el nombre al archipiélago, Caprera, Santo Stefano, Spargi, Budelli, Razzoli y Santa María.
La vegetación es de tipo mediterráneo, pero como por lo general en las islas y en las zonas aisladas son frequentes especies endémicas comunes, entre las cuales la más interesante es la velutina Silene, presentes sólo en algunos islotes y en un tramo de costa de la isla mayor.
Las primeras huellas de la presencia humana en el Archipiélago resalientes a la edad neolítica se han descubierto en el refugio bajo la roca de Villamarina en Santo Stefano, estudiado por Giovanni Lilliu (1956), en el tafone Cala Corsara en Spargi, estudiado por María Luisa Ferrarese Ceruti (1985), y en una serie de otros numerosos tafones (cuevas naturales excavadas en granito). Las islas eran, de hecho, en una posición estratégica a lo largo de la via de la obsidiana que, proviniendo de Monte Arci (cerca de Oristano) se dirigia hacia el norte a través de Córcega, el archipiélago de Toscana, la Liguria y a lo largo de la costa francesa hasta los Pirineos. El precioso material sirvió de base para herramientas de corte y puntas de flecha.
En la época romana la frquentacion del archipiélago es irregular, debido a la necesidad de pasar por el estrecho de Bonifacio para a conectar con Roma no sólo las posesiones Ibéricas y de la Cerdeña occidental, sino también las canteras de granito de Capo Testa, Marmorata y Cavallo.
En la Edad Media el archipiélago se convirtió en el centro de una red de pequeños conventos bajo la diócesis de Civita (Olbia), pero gravitantes sobre Bonifacio en cuanto única ciudad de fácil acceso: iglesias fueron construidas en las islas de Santa María (nombradas a Santa María), Maddalena (Sant’Angelo in Porcaria), Santo Stefano isla del mismo nombre. Por cuanto pequeños y aparentemente insignificantes, estos conventos tubieron que tener un papel interesante en la política de los juzgados de Cerdeña: en los años entre 1238 y 1244 fue el prior de Santa María a deber tomar, en nombre del Papa, las decisiones importantes que se referían a la jueza de Torres, Adelasia, a causa de su matrimonio con Enzo de Svevia, hijo natural del emperador Federico II.
A partir del siglo XVII se establecieron en las islas deshabitadas del archipiélago pastores cursos para guardar el ganado perteneciente a los señores de Bonifacio: en primer lugar por un par de meses, y luego de forma permanente cuando, en octubre de 1767, el Reino de Cerdeña decidió ocupar militarmente las islas para eliminar la gestión bonifacina y llevarlos de forma permanente en la posesión de Cerdeña. Esta ocupación fue en realidad hecha de acuerdo con los pastores, dispuestos a liberarse de Bonifacio, a cambio de protección armada que el Reino de Cerdeña les ofreció, especialmente contra los barbaros de las regencias de África: de manera significativa cuanto la lógica, al comandante de la expedición ocupante declararon simplemente “Viva el que gana”.
La población inicial de unos pocos cientos de personas (506 en 1784), fue creciendo en el siglo XIX (1460 a principios de siglo hasta 1895, en 1881). En los planes de defensa del Reino de Italia después de 1882 (fecha de la Triple Alianza con Alemania y Austria), La Maddalena se consideró excelente base logística para reparar y abastecer la flota militar, y así, en 1887, fue declarada una fortaleza marítima y armada de consecuencia. Siguiendo esta política, la población creció de manera anormal, llegando a 8361 habitantes en 1901, y se estabiliza, entonces, a unos 11.000 residentes. La dependencia de la presencia del Estado ha sido beneficiosa hasta los tiempos actuales: hoy en día muchos servicios e instalaciones de la Marina Militar fueron retirados del servicio y, en consecuencia, la economía de la isla comienza a sufrir las consecuencias.
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